Olivier Lascar est ingénieur et journaliste. Il est rédacteur en chef du pôle numérique de Sciences et Avenir. Il est l'auteur de "Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science" et "Abysses, l'ultime frontière" (Alisio).
Comment réagir face à la menace deepfake ?
Nous avons tous en tête les images de Macron en gilet jaune, du Pape François en doudoune ou encore de l'ancien Président Obama traitant Trump de « con fini » face caméra. Modifier un fichier sonore ou vidéo, voire le créer de toutes pièces en détournant l'image ou la voix d'une personnalité ne relève plus aujourd'hui de la science-fiction. Avec les deepfakes, la culture du faux s'immisce partout, ils sont de véritables armes de désinformation. Comment s'en protéger dans un quotidien où nous sommes en permanence confrontés aux images ? Avons-nous basculé dans une ère où nous ne pouvons plus croire ce que nous voyons ? Déjà, les scientifiques travaillent aux outils numériques qui permettront, demain, de dire si une vidéo est vraie ou fausse. Mais il ne peuvent pas agir seuls : le législateur d'un côté, les plateformes numériques et les GAFAM de l'autre ont leur rôle à jouer pour que nous puissions continuer à savoir ce que « réel » veut dire.
Nous avons tous en tête les images de Macron en gilet jaune, du Pape François en doudoune ou encore de l'ancien Président Obama traitant Trump de « con fini » face caméra. Modifier un fichier sonore ou vidéo, voire le créer de toutes pièces en détournant l'image ou la voix d'une personnalité ne relève plus aujourd'hui de la science-fiction. Avec les deepfakes, la culture du faux s'immisce partout, ils sont de véritables armes de désinformation. Comment s'en protéger dans un quotidien où nous sommes en permanence confrontés aux images ? Avons-nous basculé dans une ère où nous ne pouvons plus croire ce que nous voyons ? Déjà, les scientifiques travaillent aux outils numériques qui permettront, demain, de dire si une vidéo est vraie ou fausse. Mais il ne peuvent pas agir seuls : le législateur d'un côté, les plateformes numériques et les GAFAM de l'autre ont leur rôle à jouer pour que nous puissions continuer à savoir ce que « réel » veut dire.





