C’est en 1985, que quelques fermiers de l’Ain se sont regroupés autour d’une marque Label Rouge dénommée “Fermiers de l’Ain”.
Fiers de leur savoir-faire et dans le respect de l’environnement, ils perpétuent l’élevage de volailles en plein air et sur parcours herbeux.
Poulets, pintades, chapons, dindes, oies et poulardes… nourris avec une alimentation naturelle à base de céréales pour des produits à la chair fine et délicate.
Derrière ce groupement, une volonté, celle de proposer aux consommateurs, des volailles riches en protéine et pauvres en lipide, avec une bonne chair fondante et moelleuse, une bonne tenue à la cuisson et au final, un goût prononcé dans l’assiette. Poulets, pintades, chapons, dindes, oies et poulardes… tous sont nourris avec une alimentation naturelle à base de céréales, de vitamines et de minéraux.
La “Volaille Fermière de l’Ain” bénéficie de l’IGP (Indication Géographique Protégée) et du Label Rouge. Le groupement réunit aujourd’hui 70 professionnels, représentant tous les stades de la filière : éleveurs, couvoirs, fabricants d’aliments et abattoirs agréés CEE. Les volailles distribuées à travers les circuits traditionnels, moyennes et grandes surfaces.
ZA de Presle
91, rue de Presle
01310 Polliat
Outre ses poissons d’eau douce et sa recette de grenouilles "façon Dombes", le pays aux mille étangs ajoute à sa collection la canette.
Légèrement plus grosse que les autres canards de barbarie, dotée d’une chair plus tendre et plus goûteuse, élevée avec toutes les exigences imposées par le label Rouge. Préparée par les chefs des alentours avec des saveurs corsées, épicées ou avec un accompagnement sucré-salé.
En matière de canard, rien de plus naturel que de rencontrer ce volatile dans la Dombes des étangs. Cela
tient à la réputation du territoire, presque au même titre que la carpe, le sandre et les grenouilles (qui
elles, ne sont plus élevées sur place à une exception près).
Plus petite que le mâle, la canette dite “des Dombes” est issue de la branche du canard de Barbarie.
Une espèce provenant du “canard musqué” (canard sauvage américain), rustique, résistante et qui se serait
bien acclimaté en France. Sa taille est légèrement supérieure à celle des autres canards de Barbarie et sa
chair est plus foncée, constituée de fibres plus allongées. La croissance de la canette est assez lente (environ
70 jours) et son alimentation est à base de céréales généralement cultivées sur le territoire (maïs, blé ou sarrasin),
complétée d’herbe, graines et insectes picorés en plein-air.
Dans certains élevages, la formule nutritionnelle associe de la pulpe de pommes de terre pour apporter un supplément de volupté à la chair.
Plus tendre que le canard, son goût typé s’associe harmonieusement avec des saveurs corsées ou épicées comme les olives ou le gingembre.
L’accompagner avec des préparations fruitées (mangue, oranges ou fruits secs) ou relevées avec du miel, convient à merveille. Cela explique en partie sa place privilégiée auprès des chefs, facilitant par la même occasion l’expression de leur créativité. Jean-Paul Lacombe (restaurant Léon de Lyon, Bistrot de Lyon…), la propose avec une garniture élaborée à base d’abricots et raisins secs, de dattes et de figues, déglacés au vinaigre de vin vieux. Un régal…
L’Ain dans les
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