La Dombes, vue du cielLa Dombes, vue du ciel
©La Dombes, vue du ciel|Arcom Design

La Dombes aux mille étangs

La Dombes, c’est mille étangs et autant de reflets changeants. Un décor où le ciel flirte avec l’eau, où les oiseaux sont rois, où chaque lever de soleil redessine le paysage. Entre balades, observations et silences habités, ce territoire à part invite à ralentir. Prêt à plonger dans un monde où l’horizon se fond dans l’eau ?

Mille étangs, miroir du ciel

Rien ne laisse apparaître l’étendue et surtout la quantité d’étangs qui en font l’une des plus grandes zones d’eau douce de France et d’Europe, labellisée site Ramsar pour son importance internationale.
Dans une alternance de prairies, d’espaces boisés et de terres agricoles, le paysage laisse pourtant entrevoir quelques étangs lumineux peuplés d’oiseaux. En réalité, la Dombes en compte plus d’un millier.

1200 étangs

pas mal, pour la région aux mille étangs !

12 000 hectares

superficie des étangs

11e siècle

transformation des marais en étangs

1.1% de matières grasses

la carpe, un poisson léger.

La Dombes, le paradis des oiseaux !

Au premier coup d’œil, on sait que l’on met les pieds dans la Dombes. Il suffit de lever les yeux pour remarquer les allées et venues d’oiseaux au-dessus des étangs et des prairies. Migrateurs ou sédentaires, 130 espèces y trouvent refuge…

Des étangs, une origine qui remonte au Moyen-Âge

Alter ego de la Sologne, la Dombes compte aujourd’hui 1 200 étangs déployés sur environ 12 000 ha. À l’origine et sous l’impulsion des moines Bénédictins, les efforts visèrent à transformer les marais en étangs pour produire du poisson afin de nourrir la population et les communautés religieuses alentours. En effet, ce n’est qu’à partir du 11e siècle que les hommes apprirent progressivement à tirer parti de terres inhospitalières en exploitant les premières « leschères ».

La pêche traditionnelle Répertoriée à l'inventaire des savoir-faire du patrimoine culturel immatériel de France.

Une pêche millénaire inventée par les moines au 11e siècle, à la force des bras… La pêche traditionnelle est spectaculaire et suit le même rituel depuis des siècles. Après le vidage de l’étang en amont, l’opération consiste, au petit matin, à rassembler le poisson à l’aide d’un filet tiré par les hommes. Celui-ci est rapidement trié, pesé puis évacué par les poissonniers en véhicule-vivier.
Peu profonds, les étangs sont alimentés grâce à un réseau de fossés récupérant les eaux de pluie.
Chaque année, les étangs sont alevinés, vidés puis pêchés à l’automne suivant. Tous les 4 ou 5 ans en moyenne, ils sont pêchés au printemps et laissés à sec, en général un été pour être cultivés en céréales.

Le saviez-vous ? Poissons de Dombes®

La carpe de Dombes comme un emblème. Présente dans les étangs dombistes depuis l’origine, la carpe représente environ 60 % de la production en étang. Deux ou trois années sont nécessaires pour que la carpe atteigne 1,5 kg, taille à laquelle la saveur de sa chair est parfaite. Avec seulement 1,1 % de matières grasses, elle est l’un des poissons les plus légers.

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