Un reportage Saveurs de l’Ain®
Le retour des beaux jours lui permettra de vous faire la démonstration de tous ses talents à l'occasion d'un barbecue, d'un apéritif entre amis...
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Yannick Chaudet, Caveau Bugiste à Vongnes& Julien Quinard, viticulteur à Massignieu-de-Rives
“Il n’est plus un sous-produit. Depuis une dizaine d’années, la production se développe et progresse en qualité pour répondre aux attentes des consommateurs de plus en plus demandeurs et exigeants.” Souligne Yannick Chaudet du Caveau Bugiste à Vongnes
Un vin rosé se doit aujourd’hui d’afficher une couleur de plus en plus claire. Pour cela, il faut prendre toutes les précautions nécessaires en lui réservant un temps de macération très court.
“On vendange, puis très vite on presse”, explique Julien Quinard, viticulteur à Massignieu-de-Rives.
Les parfums ont aussi toute leur importance et pour cela, le Bugey rosé peut compter sur la finesse des cépages Pinot noir et Gamay. Et comme le vin est surtout une affaire de passion, la patte du vigneron fait le reste. “C’est
vraiment un produit intéressant, difficile à vinifier”, insiste Yannick Chaudet. “Il a besoin de douceur. Le renouvellement de nos pressoirs il y a deux ans allait d’ailleurs dans ce sens.”
Le Caveau Bugiste, l’une des locomotives de la région, sort trois cuvées dont la “Symphonie” au bel habillage plein d’originalité.
“Comparés aux vins du sud, nous avons un atout supplémentaire. Nous sortons à 12° contre 14 ou 15° pour les Pays d’Oc. C’est beaucoup ! Les Bugey doivent se boire facilement…” Et avec modération, faut-il le rappeler. Surtout lorsque revient la période des barbecues : “Le Bugey rosé se boit d’abord avec… le soleil !” ajoute Yannick Chaudet. “Après, il accompagne très bien la charcuterie, les fromages de la région. En fait, il est la doublure parfaite du vin blanc et est impeccable à l’apéritif.”