Fromage Morbier AOPFromage Morbier AOP
©Fromage Morbier AOP|Syndicat Interprofessionnel du Morbier

Le Morbier AOP

Dans l’Est de l’Ain, un fromage connu pour sa typique raie noire fait le bonheur des gourmands : le Morbier fait partie des saveurs à découvrir dans l’Ain.

Le Morbier, fromage fermier

Le Morbier, fromage produit dans les montagnes du Jura, est le fruit du savoir-faire traditionnel des fermiers. La zone d’Appellation d’Origine Contrôlée s’étend à l’Est de l’Ain.

C’est un fromage de lait vache à pâte pressée non cuite dont le nom vient du bourg jurassien de Morbier. À base de lait cru, il offre à la dégustation une texture tendre et moelleuse.

Outdoor hiver, portraitOutdoor hiver, portrait
©Outdoor hiver, portrait

Son goût lacté lui permet de s’associer à beaucoup de recettes, y compris des fondues ou des raclettes. Parfait pour l’apéritif, il s’accompagne de fruits secs ou de fruits à coques. Plus surprenant, il se révèle avec un thé Assam tannique et corsé ou un thé vert Sencha aux arômes végétaux et grillés. 

Subtiles saveurs du Morbier

Sous une croûte lisse et légèrement humide, la pâte du Morbier est onctueuse et fondante. La croûte oscille entre le gris et le beige orangé et cache une pâte ivoire à jaune pâle.

En bouche, la pâte fond et dévoile des arômes de crème, de noisette et d’herbe, plus ou moins marqués selon l’affinage, qui est au moins de 45 jours.

La fine raie noire caractéristique qui court au centre de la meule est faite d’une légère couche de charbon végétal, qui perpétue l’aspect traditionnel de la fabrication du Morbier.

2 vaches

Montbéliarde et Simmental

45  jours

Temps minimum d’affinage

5 à 8  kg

Poids d’une meule de Morbier

1 100 tonnes

Ventes de Morbier

BON A SAVOIR

Le petit frère du Comté

Au Moyen Âge, lorsqu’il restait un peu de caillé en quantité insuffisante pour faire une nouvelle meule de Comté, il était d’usage de conserver ce restant et de le protéger d’une couche de cendre puisée dans l’âtre, afin d’éloigner les insectes.

Le reste de la traite du lendemain venait s’ajouter par-dessus les cendres, composant ainsi un fromage à deux couches séparées par une raie noire.

C’était ce fromage fermier que les éleveurs gardaient pour leur consommation personnelle